24 heures à Sète : préambule

Il m’aura fallu à peine 24 heures pour tomber sous le charme de Sète : une ville de bord de mer pas comme les autres. 24 heures pour capter son ADN et son caractère maritime. 24 heures pour me séduire et me convaincre qu’elle méritait bien plus qu’une courte halte.

Après quelques jours passés à Millau à l’occasion du Salon des Blogueurs de Voyages, je n’ai pas pu résister à l’appel du large et l’envie de prendre un bol d’air marin avant mon retour en Suisse. Petit détour par Sète.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

17 heures :  je m’installe une nuit à l’hôtel L’Orque bleue. Un bâtiment du 19ième siècle en bordure du Canal Royal. Un emplacement idéal pour cet hôtel de charme de type haussmannien qui allie confort, calme et modernité avec quelques touches art & design.

17 heures 05 :  appareil photo en bandoulière, je pars découvrir la cité maritime. Je longe le Canal Royal où s’alignent de petites barques colorées. La promenade le long des quais est agréable offrant une perspective sur de belles façades ensoleillées.

J’arrive à la hauteur des ponts, ces fameux pont métalliques mobiles qui permettent de faire la liaison entre les canaux et la mer. Sur cette fin d’après midi, j’ai assisté au ballet du passages de bateaux. Puis après avoir traversé la ligne ferroviaire, j’arrive à la hauteur d’un village.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18 heures :   je pénètre dans un autre monde, loin de l’agitation urbaine et de l’activité portuaire de la ville. La pointe courte, un quartier tourné vers l’étang de Thau.

« Au milieu du XIXème siècle, l’arrivée du chemin de fer et le remblaiement de la ligne Bordeaux – Tarascon laissent derrière eux quelques arpents de terre en bordure de l’étang de Thau. Les pêcheurs y construisent des cabanons pour stocker leurs filets et se sédentarisent avec leurs familles. Baptisé la Pointe courte, ce bout de terre et ses traverses aux maisonnettes curieusement décorées où les habitants ont beaucoup d’humour, est devenu mythique depuis que la cinéaste Agnès Varda lui a consacré en 1954 le film éponyme, considéré comme annonciateur de la nouvelle vague. »

C’est un monde à part, un village dans la ville, un lieu pittoresque, un quartier aux charmes surannés que l’on aimerait garder jalousement pour soi… Mais voilà, maintes fois lieux de tournages, le quartier est devenu mythique. Espérons qu’il puisse conserver son âme au fil des ans. 

Au premier regard, je suis charmée par ce quartier  : un alignement de petites maisons de pêcheurs, des étendages de fils à linge le long du canal, quelques terrasses improvisées avec BBQ sur le pavé, d’étroites ruelles, des façades fleuries, des balcons décorés, une déco faites de récup. Une âme bohème se dégage de ce quartier populaire dans un joyeuse anarchie. A la pointe, au bord de l’étang, un capharnaüm de casiers, barques et filets de pêches. J’ai l’impression d’errer dans un décor de cinéma tellement tout est insolite et magique à la fois.

Je déambule inlassablement aux hasards des ruelles. Fascinée par cette atmosphère, seul le coucher du soleil viendra me sortir de ma béatitude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21 heures : je retourne dans la bouillonnante vie sétoise et ses terrasses bondées le long des quais, à la recherche d’un lieu pour manger quelques sardines. Je m’arrête face à la criée « Oh Gobie », un restaurant qui semble avoir la côte et je me retrouve installée à ma petite table avec pour voisins les acteurs de la série «Demain nous appartient ».  Il ne me reste plus qu’à boire un dernier verre au « Spoon », le café qui jouxte mon hôtel et le pèlerinage est bouclé  !!!

Le lendemain 10 heures : je démarre ma journée par les Halles, un café-croissant dans l’effervescence du marché. Le marché couvert en plein cœur de la ville est ouvert tous les matins. Plus qu’un marché couvert, c’est un lieu de vie pour s’imprégner des saveurs sétoises, un lieu où touristes et sétois se croisent, un lieu pour faire le plein de couleurs, de senteurs et d’iode.

Dès 11 heures, on s’attable devant l’étal du mareyeur et on déguste les huitres de Bouzigue avec un verre de verre blanc. Une institution !

A la sortie des Halles, je fais un stop à la boutique de Sophie Cianni, ramener des tielles sétoises

11 heures 30 : je parcours le centre historique à la recherche d’œuvres Street Art. Sète est un véritable musée à ciel ouvert avec des fresques de Seth, C215 et bien d’autres. Je m’offre une balade artistique le nez en l’air à travers les rues de la ville. Quoi de mieux pour ressentir l’âme d’une ville que de suivre les traces des artistes. L’office du tourisme de Sète organise des visites guidées à l’occasion du festival K-Live.

13 heures : au hasard de mes déambulations street-art, je tombe sur le Café Social. Pas besoin de tergiverser plus longtemps, ce lieu dégage quelque chose d’unique et d’inexplicable, tout m’invite. Mon intuition me dit que c’est la bonne adresse de Sétois et…je ne m’y suis pas trompée. L’ambiance, la cuisine, l’esprit, j’aime. Un fish & chips en terrasse sur les hauts de Sète, adopté ! Si je devais rester, j’en ferai ma cantine du midi !

14 heures 30 :  j’ai 7 heures de route qui m’attendent mais je n’arrive pas à me résoudre. Cette ville agit comme un aimant sur moi. Et puis,  je ne peux pas repartir sans voir la mer. Une glace sur le port, un balade digestive sur la plage avec un bol d’air iodé. 12 km de plages en voie verte, c’est tentant. Mais, non euh … il est déjà 17 heures !

Je reprends la route direction suisse en me promettant de revenir très vite faire plus que 24 heures à Sète. Un vrai coup de cœur, cette cité maritime. #EnfranceAussi

1,2,3 escapades

Un commentaire sur « 24 heures à Sète : préambule »

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s