Mes plus belles adresses d’escapade

Ici ou ailleurs, aux 4 saisons, j’aime partir à la découverte de nouvelles adresses, de nouveaux lieux pour m’offrir une nuit ailleurs et profiter de petits moments d’évasion simples et ressourçants. Des adresses parfois hors des sentiers battus qui respirent l’hospitalité. De la maison d’Hôtes de caractère à l’hôtel de charme, je vous dévoile une sélection de mes adresses préférées.

En Suisse :

Si comme moi, vous aimez les lieux chargés d’histoire, la Suisse compte bon nombre d’hôtels appartenant au label Swiss Historic Hôtels.   De l’auberge de campagne au prestigieux hôtel, la Suisse regorge d’établissements au patrimoine remarquable

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Un grand week-end d’hiver à Bonneval sur Arc

Ça faisait des lustres que je rêvais d’un séjour hivernal à Bonneval sur Arc, un village de montagne parmi les plus beaux villages de France. Depuis des années, ce village de bout du monde dans la Haute Vallée de la Maurienne me charmait tant par son caractère montagnard et isolé que par la beauté sauvage de ces paysages enneigés. Au creux de Janvier 2020, nous troquons quelques jours notre authentique Val d’Hérens pour rejoindre ce village pépite de l’autre côté de nos Alpes Valaisannes.

Nous arrivons de nuit, en début de soirée, et posons nos valises en plein cœur du vieux village à la maison d’hôtes La Greppa. Dès les premiers pas, je ressens l’atmosphère authentique du village et ce rendez-vous idyllique que je me suis imaginé est bel et bien là. Parfois, on idéalise tellement un lieu que la première rencontre est décevante. Là, ce n’est pas le cas, le charme opère instantanément et les jours suivants sauront combler mes envies d’hiver et d’ailleurs.

Nous sommes chaleureusement accueillis par Annie et Patrick dans l’unique chambre d’hôtes de leur maison et commerce. La maison fait partie des images bien connues de Bonneval. Presse tourisme, reportages télé se sont arrêtés dans ce chalet de bois et de pierres. La maison est construite dans la plus pure tradition avec ses toits de lauzes et ses pierres brutes. Notre chambre est à l’image du lieu : authentique ! Une belle chambre de style montagnard avec un ensemble d’éléments taillé dans du vieux mélèze par un artisan local. Une chambre épurée et confortable à souhait avec le plaisir de profiter d’excellents petits-déjeuners et goûters dans le salon de thé au-dessus. Patrick nous livre ses bonnes adresses pour manger au village : 2 restaurants à 2 pas de notre hébergement pour une excellente cuisine terroir. Un village, un hébergement, des restaurants qui respirent bon le terroir… que demander de plus pour les amoureuses de plaisirs simples que nous sommes !!! 2 ou 3 idées de balades et le bonheur d’une escapade hivernale se joue maintenant.

Où se balader en hiver au départ de Bonneval sur Arc ?

On a laissé notre véhicule au parking afin de profiter de 3 jours sans voiture, entre balades hivernales, rando-raquette et ski de fond. Les plaisirs nordiques avant tout ! Pour être honnête, ce fond de vallée ne se prête pas à la randonnée raquette. Aucun parcours balisé n’existe. En revanche, les sentiers hivernaux sont parfaitement damés et entretenus offrant ainsi de belles balades hivernales sans avoir besoin de raquettes à neige. Une bonne paire de chaussure d’hiver, une paire de crampons-neige et le tour est joué.

  • Le hameau de ecot : Un incontournable ! c’est le hameau de « Belle et Sébastien ». On y accède en 1 h 30 de montée avec de nombreuses pauses photo !!! C’est une randonnée facile, accessible à tous par un chemin damé (route carrossable en été ). Le hameau est perché à 2000 m d’altitude et à 4 km de Bonneval en remontant la rivière : l’Arc. Chargé d’histoire depuis le moyen âge, il est à présent protégé depuis 1971. Quelques maisons traditionnelles de pierres et de lauzes regroupés sur un perchoir surplombent la vallée. En ce mois de janvier, le hameau semble endormi. Seules au monde, on profite de ce balcon ensoleillé pour une pause pique-nique sous l’oeil bienveillant de la Chapelle Sainte-Marguerite.

Puis, je décide de prolonger la balade jusqu’à un lieu nommé Trièves d’où se dessine un cirque glaciaire d’une beauté enchanteresse. Sous l’épais manteau neigeux, l’eau crée des formes neigeuses aux lignes artistiques. Juste magique ! Ca me donne très envie de revenir en été pour redécouvrir ces paysages.

  • Le chemin du Petit-bonheur : un sentier qui porte bien son nom. Nous l’avons emprunté de Bonneval sur Arc jusqu’à Bessans, env. 9 k pour une randonnée hivernale le long de l’arc. C’est un plateau nordique très fréquenté par les fondeurs. Piétons et skieurs se partagent la piste pour une balade tranquille au fil de l’eau.

En chemin, nous nous sommes arrêtés au hameau de Villaron pour une halte gourmande dans un gîte. Arrivées à Bessans, nous avons pris la navette gratuite (ligne M12) pour retourner à Bonneval où notre gouter crêpe nous attendait !

  • Le vieux village de Bonneval :  Cerné par l’imposant Massif de la Vanoise, le vieux village a su traverser les âges en conservant son patrimoine bâti. On comprend qu’il appartienne à la famille des plus beaux villages de France, c’est le village carte postale. En hiver, il est le dernier village de la vallée à 1850 m d’altitude, il est sans voiture et bénéficie d’un enneigement optimal. Autant d’éléments qui participent à son pittoresque. Les toits de lauze sont recouverts d’une épaisse couche de neige, les ruelles enneigées donnent le décor hivernal à l’habitat traditionnel, l’atmosphère paisible nous invite au lâcher prise. Tout invite à la déambulation. Il règne une ambiance de bout du monde où authenticité rime avec convivialité. Les villageois se connaissent et cultivent un certain gout de l’hospitalité où les valeurs et le sens de l’essentiel priment. On est loin du tourisme de masse de certains villages transformés en industrie du ski !

Cerise sur le gâteau ! une étape de la Grande Odyssée est passée par Bonneval au cours de notre séjour. Un véritable spectacle à ciel ouvert dans les étroites ruelles du village et la joie de vivre un moment privilégié avec les huskies.

A présent, une seule envie… Revenir en été par le célèbre Col de l’Iseran. Si comme moi, vous aimez la montagne et le patrimoine, vous allez adorer ce petit coin préservé.

Carnet d’adresses :

Activités en Terres Nordiques

I

Mars 2018 : retour sur une semaine pas comme les autres, plongée dans un monde inconnu qui relève de l’imaginaire.

Je ne savais rien de la Laponie avant de partir et quel bonheur de se laisser bercer par l’inconnu, sans attentes préalables. Lâcher prise et m’en remettre aux bons soins de Jérôme et Céline, des passionnés ayant à cœur de partager leur petit coin de paradis et nous faire vivre le meilleur de leur Laponie. 

Vous le savez sûrement déjà, je vis dans les Alpes Valaisannes en Suisse. Mon terrain de jeu est la montagne. En hiver, mes activités s’articulent autour du ski nordique, la balade hivernale et la randonnée raquette. Mais en Laponie, elles ont pris une toute autre dimension. Il faut dire que ces activités n’en sont pas tout à fait, c’est avant tout un art de vivre et les grands espaces enneigés invitent à ces pratiques.

Chaque journée de notre voyage en Laponie Finlandaise, je me suis émerveillée de moments simples : marcher de longues heures sur lac gelé, admirer les couchers de soleil sur ce grand désert blanc, randonner au milieu des forêts enneigées… Je me suis aussi régalée de moments plus atypiques, voir insolites, aller faire courses au village en luge lapone ou me rouler dans la neige après mon sauna quotidien.

Et puis, il y a eu ces moments expérientiels, ces moments qui me laissent aujourd’hui un souvenir nostalgique. J’ai testé pour vous !

La pêche blanche en Laponie

J’ai toujours voulu tester la pêche blanche, intriguée par cette pratique. Une pratique que l’on retrouve au lac du Guéry, dans mon Auvergne natale, mais c’est en Laponie que je m’y suis initiée. C’est en fait de la pêche sous la glace, une pêche répandue dans ces contrées; plus qu’une pêche, c’est un état d’esprit. S’installer au milieu de l’immensité gelée, percer un trou, préparer son matériel, s’asseoir sur une peau de renne et attendre patiemment qu’il se passe quelque chose. Et il se passe quelque chose ! La prise d’un poisson n’est pas l’essentiel mais ce sentiment de plénitude qui vous gagne, lui, l’est. C’est un moment de contemplation au milieu d’un paradis blanc où le calme ambiant règne. Le silence est roi, parfois rompu par un attelage de chiens polaires traversant ces grandes étendues. Des instants précieux de petits bonheurs simples que je ne suis pas prête d’oublier.

Le fat bike en Laponie

Dans une version plus sportive, j’ai pédalé sur l’immensité du lac gelé… au guidon d’un fat bike. C’est ce vélo aux pneus surdimensionnés. Si comme moi vous aimez le vélo ou la rando vtt, vous allez adorer les sensations du fat bike. Pédaler sur les sentiers enneigés, c’est … déroutant !

Lorsque j’ai vu passer une habitante traverser le village avec son vélo des neiges, ma curiosité m’a poussée et je n’ai pas pu résister à me mettre en selle. Pédaler sur un lac gelé ! Comment dire? Energisant et épuisant à la fois. Deux heures durant, je me suis enivrée de ces nouvelles sensations mêlant d’intenses efforts à une immense sensation de liberté. J’ai adoré ! Entendre la neige crissée sous les pneus, sentir le froid polaire sur mes joues à chaque coup de pédale, ressentir de nouvelles sensations de glisse et de vitesse. Enfin, tout est relatif ! Pour la vitesse, j’exagère un peu car pas si facile de dompter l’engin sur la neige: trouver son équilibre et avoir une bonne conduite. Autant l’avouer, selon la qualité de la neige, c’est coton !

Vous n’avez peut-être pas prévu de séjourner en Finlande cet hiver mais sachez que dans nos Alpes ou autre massif de nos contrées montagnardes, il est possible de pratiquer ces activités . Des stations d’hiver touristiques organisent des sorties-découverte de pêche blanche ou encore des descentes en fat bike. Voilà de quoi ré-enchanter votre hiver !

Road trip et vélo dans le Golfe du Morbihan

Entre une chasse aux aurores boréales et une semaine de travail volontaire à la Réunion, je suis partie quelques jours prendre un bol d’air iodé en Bretagne.

Trouver un petit hôtel de charme dans le Golfe du Morbihan selon nos critères n’a pas été chose aisée. C’est grâce à une recommandation locale que nous avons posé nos valises quelques jours à l’hôtel du Parc-Fetan à Larmor Baden. (Moralité : toujours se fier aux conseils de locaux ) Et à mon tour de vous vanter les atouts de ce lieu.

 

Ce petit hôtel de charme est un vrai bon plan pour ceux qui recherchent le calme, la mer, le caractère authentique d’un lieu et la rencontre… 

La rencontre d’un couple d’hôteliers, Manuella et Benoit à l’accueil sincère et dévoué. Déjà 12 ans qu’ils mettent leur énergie et tout leur amour dans cet hôtel. Ca se sens et ça se resens. Un amour d’hôtel où l’on a envie de venir et revenir sans cesse au rythme de saisons. Un petit hôtel qui a tout les atouts d’un grand, l’esprit intimiste en plus !

L’auberge d’antan s’est muée peu à peu en Hôtel-Restaurant 3 étoiles avec ses 25 chambres et dix gites, son jardin et sa piscine chauffée.  Dynamiques et passionnés, Manuela et Benoit continuent inlassablement de valoriser leur hôtel et d’améliorer leurs prestations au gré des tendances et évolutions du métier. (un seul mot Bravo et un bel exemple pour la profession !).

Mon conseil : suivez-les sur Facebook et vous allez être irrésistiblement attiré par cette adresse. Une fois que vous y aurez séjourné, vous n’aurez envie que d’une chose, y retourner !

Nous, on avait choisi une petit chambre coté mer, 13 m2 de bonheur, une petite chambre cosy avec un balcon plein sud. Chaque soir et matin, la beauté du Golfe qui se révèle selon les marées, la lumière… 

Chaque matin, on s’est régalé…  d’un petit déjeuner maison, simple et savoureux et du sourire des propriétaires.

Chaque fin de journée, on s’est régalé… de quelques brasses dans la piscine chauffée à 29 edgrens en plein mois de mai.

Chaque soir, on s’est régalé… d’une balade au coucher du soleil dans le charmant port de Larmar Baden suivie d’une dégustation de fruits de mer au restaurant de l’hôtel ou dans les proches environs. (les meilleures huitres que j’ai mangé étaient à la brasserie de la voile blanche)

Bref, on a adoré ce lieu, les pieds dans l’eau qui de plus nous a offert de multiples découvertes dans ses environs.

Les iles

Le Golfe du Morbihan, c’est une mer  intérieure parsemée de nombreuses iles et ilots. On a consacré une journée sur l’île aux Moines au départ de Port-Blanc et une autre à l’ile d’Arz au départ de Vannes.

Pique-nique dans le sac à dos, on a loué les vélos sur place et en avant, alternant balade à pied et vélo. Pas d’itinéraire précis, juste se laisser porter par l’humeur du moment, admirer les belles demeures au façades et jardins fleuris, respirer le parfum iodé de la mer et contempler les paysages changeant au gré de la lumière. Un condensé de bretagne sur ces iles et la joie d’en profiter en toute quiétude en plein mois de mai. 

Les villages  et villes de caractère

Le petit port de Bono et son vieux pont suspendu, un vrai décor de cinéma. Le village est situé au confluent des rias d’Auray et du Bono. Un charme suranné se dégage de ce petit port tranquille et j’ai adoré déambuler dans le village à la lecture des panneaux retraçant l’histoire du village et mis en œuvre par les écoliers du village. Une histoire de transmission entre les générations qui ne me laisse pas indifférente !

Auray aurait pu être classé parmi les plus beaux villages de France avec le port de Saint- Goustan et son caractère médiéval. Niché au creux de la rivière, ce port a gardé son caractère d’antan avec ses rues pavés, ses repères d’artistes, ses étroites ruelles. Un village quasi incontournable qui mérite le détour selon la formule d’usage !

J’ai aussi été séduite par le coeur de Vannes, une ville d’art et d’histoire qui constitue un point de départ idéal pour découvrir le golfe et qui semble être un lien entre terre et mer.  Nous n’avons fait  qu’y passer un jour de marché mais … à remédier !

Marchés et randonnée 

Les marchés ! il n ‘y a pas de vacances sans marchés. Toute la vie locale est là. La première chose que je fais quand je suis ailleurs, c’est de repérer les jours de marché. 

Tous les mercredi et samedi, le marché de Vannes s’installe en centre ville. C’est l’effervescence dans le coeur historique, les saveurs du Morbihan terre et mer se retrouvent sur les étals des producteurs locaux dans les rues du centre, du maraicher à la pêche du jour, de la halle des Lices au marché couvert aux poissons. Un mercredi de mai, c’était une véritable immersion dans la vie  locale avec ce rendez.vous d’ habitants. Un très beau marché qui mériterait de se retrouver parmi les plus beaux marchés de france de l’ami JPP sur Tf1.

Autre lieu, autre ambiance à Port Navalo un vendredi. Port navalo, j’y ai passé des vacances en famille lorsque j’avais 6 ans à peine. J’en ai gardé quelques bribes de souvenirs et il me tenait à coeur d’y retourner. On a choisi d’y aller un jour de marché, le vendredi. Les marchands s’étalent le long du port. Contre toute attente, l’ambiance est villageoise. J’imagine qu’un vendredi en pleine saison touristique,  ce doit être autre chose. On prend le temps, on flâne, on discute, on déguste quelques huitres au bistrot à l’heure de l’apéro, on fait quelques achats pour notre pique nique et randonnée du jour.

Au final, arrivées à 10 h à Port Navalo, c’est à 13 heures seulement que nous commencerons notre petite randonnée en boucle.

De Port-Navalo, on emprunte le sentier côtier qui longe le golfe, les iles, celle de gavrinis avec ses cairns pour rejoindre et traverser le village d’Arzon afin de revenir par le sentier cote mer et le port du Crouesty. Une rando facile en boucle de 2 h environ pour faire le plein d’iode et profiter du panorama maritime. 

Plein les yeux pour cette dernière journée dans le golfe du morbihan qui a réveillé des envies de découvertes de ce territoire à d’autres saisons. Le printemps dans le Golfe, c’est top ! On a adoré la quiétude des lieux, la douceur du climat, la  lumière printanière qui révèle et réveille les paysages maritimes. J’imagine une nouvelle immersion à l’équinoxe d’automne.

Et vous, quelle est votre saison ou moment préféré dan ce coin de Bretagne  ?

24 heures à Sète : préambule

Il m’aura fallu à peine 24 heures pour tomber sous le charme de Sète : une ville de bord de mer pas comme les autres. 24 heures pour capter son ADN et son caractère maritime. 24 heures pour me séduire et me convaincre qu’elle méritait bien plus qu’une courte halte.

Après quelques jours passés à Millau à l’occasion du Salon des Blogueurs de Voyages, je n’ai pas pu résister à l’appel du large et l’envie de prendre un bol d’air marin avant mon retour en Suisse. Petit détour par Sète.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

17 heures :  je m’installe une nuit à l’hôtel L’Orque bleue. Un bâtiment du 19ième siècle en bordure du Canal Royal. Un emplacement idéal pour cet hôtel de charme de type haussmannien qui allie confort, calme et modernité avec quelques touches art & design.

17 heures 05 :  appareil photo en bandoulière, je pars découvrir la cité maritime. Je longe le Canal Royal où s’alignent de petites barques colorées. La promenade le long des quais est agréable offrant une perspective sur de belles façades ensoleillées.

J’arrive à la hauteur des ponts, ces fameux pont métalliques mobiles qui permettent de faire la liaison entre les canaux et la mer. Sur cette fin d’après midi, j’ai assisté au ballet du passages de bateaux. Puis après avoir traversé la ligne ferroviaire, j’arrive à la hauteur d’un village.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18 heures :   je pénètre dans un autre monde, loin de l’agitation urbaine et de l’activité portuaire de la ville. La pointe courte, un quartier tourné vers l’étang de Thau.

« Au milieu du XIXème siècle, l’arrivée du chemin de fer et le remblaiement de la ligne Bordeaux – Tarascon laissent derrière eux quelques arpents de terre en bordure de l’étang de Thau. Les pêcheurs y construisent des cabanons pour stocker leurs filets et se sédentarisent avec leurs familles. Baptisé la Pointe courte, ce bout de terre et ses traverses aux maisonnettes curieusement décorées où les habitants ont beaucoup d’humour, est devenu mythique depuis que la cinéaste Agnès Varda lui a consacré en 1954 le film éponyme, considéré comme annonciateur de la nouvelle vague. »

C’est un monde à part, un village dans la ville, un lieu pittoresque, un quartier aux charmes surannés que l’on aimerait garder jalousement pour soi… Mais voilà, maintes fois lieux de tournages, le quartier est devenu mythique. Espérons qu’il puisse conserver son âme au fil des ans. 

Au premier regard, je suis charmée par ce quartier  : un alignement de petites maisons de pêcheurs, des étendages de fils à linge le long du canal, quelques terrasses improvisées avec BBQ sur le pavé, d’étroites ruelles, des façades fleuries, des balcons décorés, une déco faites de récup. Une âme bohème se dégage de ce quartier populaire dans un joyeuse anarchie. A la pointe, au bord de l’étang, un capharnaüm de casiers, barques et filets de pêches. J’ai l’impression d’errer dans un décor de cinéma tellement tout est insolite et magique à la fois.

Je déambule inlassablement aux hasards des ruelles. Fascinée par cette atmosphère, seul le coucher du soleil viendra me sortir de ma béatitude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21 heures : je retourne dans la bouillonnante vie sétoise et ses terrasses bondées le long des quais, à la recherche d’un lieu pour manger quelques sardines. Je m’arrête face à la criée « Oh Gobie », un restaurant qui semble avoir la côte et je me retrouve installée à ma petite table avec pour voisins les acteurs de la série «Demain nous appartient ».  Il ne me reste plus qu’à boire un dernier verre au « Spoon », le café qui jouxte mon hôtel et le pèlerinage est bouclé  !!!

Le lendemain 10 heures : je démarre ma journée par les Halles, un café-croissant dans l’effervescence du marché. Le marché couvert en plein cœur de la ville est ouvert tous les matins. Plus qu’un marché couvert, c’est un lieu de vie pour s’imprégner des saveurs sétoises, un lieu où touristes et sétois se croisent, un lieu pour faire le plein de couleurs, de senteurs et d’iode.

Dès 11 heures, on s’attable devant l’étal du mareyeur et on déguste les huitres de Bouzigue avec un verre de verre blanc. Une institution !

A la sortie des Halles, je fais un stop à la boutique de Sophie Cianni, ramener des tielles sétoises

11 heures 30 : je parcours le centre historique à la recherche d’œuvres Street Art. Sète est un véritable musée à ciel ouvert avec des fresques de Seth, C215 et bien d’autres. Je m’offre une balade artistique le nez en l’air à travers les rues de la ville. Quoi de mieux pour ressentir l’âme d’une ville que de suivre les traces des artistes. L’office du tourisme de Sète organise des visites guidées à l’occasion du festival K-Live.

13 heures : au hasard de mes déambulations street-art, je tombe sur le Café Social. Pas besoin de tergiverser plus longtemps, ce lieu dégage quelque chose d’unique et d’inexplicable, tout m’invite. Mon intuition me dit que c’est la bonne adresse de Sétois et…je ne m’y suis pas trompée. L’ambiance, la cuisine, l’esprit, j’aime. Un fish & chips en terrasse sur les hauts de Sète, adopté ! Si je devais rester, j’en ferai ma cantine du midi !

14 heures 30 :  j’ai 7 heures de route qui m’attendent mais je n’arrive pas à me résoudre. Cette ville agit comme un aimant sur moi. Et puis,  je ne peux pas repartir sans voir la mer. Une glace sur le port, un balade digestive sur la plage avec un bol d’air iodé. 12 km de plages en voie verte, c’est tentant. Mais, non euh … il est déjà 17 heures !

Je reprends la route direction suisse en me promettant de revenir très vite faire plus que 24 heures à Sète. Un vrai coup de cœur, cette cité maritime. #EnfranceAussi

1,2,3 escapades

Escale gourmande à Carcassonne

Carcassonne ! Je ne savais rien de ce lieu au nom pourtant célèbre. Ville, village, campagne, montagne ou bord de mer  ?

 

Lorsque mon neveu m’a appris qu’il partait un mois en stage de cuisine à Carcassonne, nous avons décidé d’ organiser une petite escale gourmande au pays du cassoulet et visiter la célébrissime cité de Carcassonne, classée au Patrimoine de l’Unesco. 

La cité de Carcassonne mérite un détour bien que, comme la plupart de ces hauts lieux historiques, il fleurit dans la cité un nombre incalculable d’échoppes de souvenirs, boutiques franchisées et «restaurants à touristes ». Malgré ces petits désagréments, c’est une une étape incontournable si vous passez en pays Cathare. Découvrir son caractère médiéval, fouler le pavé de ses étroites ruelles ou faire le tour de ses remparts pour embrasser les toits de la cité reste une balade bien agréable.

Cela dit, en cette fin de mars froide et pluvieuse, nos attentes étaient plutot d’ordre gastronomique … et là, nous avons été plus que comblé. 

Nous avons mangé à plusieurs reprises à l’Auberge des Lices, le restaurant où mon neveu effectue son stage d’école hôtelière.  Une auberge dans une petite ruelle, toute discrète. On s’est régalée d’un authentique cassoulet, d’un burger de canard et foie Gras et plus encore. Le chef Jean-Pierre Blasco tient cette adresse d’une main de maître au rapport qualité-prix IMBATTABLE. A deux pas des Halles dans le centre, il tient également le Bistrot Blasco.

 

Notre halte à Carcassonne pourrait finalement se résumer à de longues étapes gourmandes entrecoupées de petites balades découverte digestives dans les environs !!!

Pendant notre séjour, nous avons logé à l’hôtel Pont-Vieux dans le quartier de Trivalle. Une parfaite situation entre la cité et la bastide à deux pas du vieux pont. (vous l’aurez compris !)

Ne vous fiez pas à sa façade vieillissante et son enseigne désuète et poussez la porte de cet hôtel en toute confiance.

 

 

 

Jean Michel et Catherine, tous deux hôteliers ont rachetés cet hôtel il y a 4 ans et l’ont remis intégralement au goût du jour avec des chambres rénovées. Une rénovation réussie et aboutie qui lui a permis d’obtenir sa classification en 3 étoiles, tout en gardant son caractère authentique. Un accueil familial avec les bons conseils de Catherine, un petit déjeuner excellent avec des produits maison et locaux à faire pâlir certains grand hôtels standardisés.

Et la cerise sur le gâteau : un jardin-terrasse à l’abri de l’agitation de la ville et un petit roof top avec vue sur la cité. Tout ça pour un budget à moins de 100 euros ( petit déjeuner et parking compris ) Une vraie bonne adresse pour découvrir les environs de Carcassonne, ses villages, son vignoble, le pays Cathare et ses châteaux ou encore le pays narbonnais et ses plages.

Perso, j’ai bien aimé Montolieu, un village bourg un peu hors du temps comme on en trouve souvent dans les campagnes françaises. C’est le village du livre, le cousin français de notre village suisse du livre, Saint-Pierre de Clages. Malgré la pluie, j’ai pu ressentir l’âme artistique qui se dégage du village. Déambuler au hasard de ses ruelles, pousser les portes d’atelier, sentir l’odeur des livres visiter les galeries d’artistes avec un coup de cœur pour le peintre Bruno Aimetti. Pour les amoureux de vieux bouquins et des arts graphiques, faites un saut dans ce village et partagez vos découvertes villageoises de ce territoire Aude Pays Cathare.

 

 

Hostellerie La Cheneaudière : 5 étoiles pour une nuit

La Cheneaudière au village de Colroy-la-Roche dans la vallée de la Bruche vous connaissez ?

Je n’aurai sans doute jamais entendu parler de ce village si celui-ci n’abritait pas un des fleurons de l’hôtellerie de luxe : La Chenaudière. L’établissement vient de décrocher la plus haute distinction, une 5ème étoile pour des nuits douillettes.

Des années que je convoitais cet hôtel avec l’espoir de le découvrir, y séjourner une nuit, juste une nuit ! Mon vœu a été exaucé il y a quelques mois et je dois dire que j’ai été comblée. Quel bonheur de se retrouver en pareil lieu !

Plus qu’un 5 étoiles, cet hôtel au luxe authentique est une histoire de famille où se conjugue l’art de l’hospitalité et le gout du raffinement.

Allez comprendre ce qui a bien pu pousser Arlette et Marcel François à bâtir La Cheneaudière à l’aube des années 70 à Colroy-la-Roche, village calme et paisible aux confins de l’Alsace et des Vosges ?

Des bâtisseurs, des visionnaires, des amoureux de nature sauvage ? Une chose est sure, depuis leurs premiers clients en 1974 et au fil des ans, l’établissement s’est forgé une solide réputation couronnée de succès avec de nombreux prix et distinctions.

Quelques mois après son ouverture, il intégrait déjà la prestigieuse Association Relais et Châteaux. Aujourd’hui, toujours fidèle à la philosophie d’accueil des Relais et Châteaux, Mireille FRANCOIS et son fils Nicolas DECKER gèrent ce lieu unique et ont su conserver l’esprit et l’héritage familial tout en apportant modernisme, chaleur et authenticité.

La bâtisse hôtelière, dans son enveloppe extérieure à proprement parlé, n’est pas d’un charme fou mais elle s’intègre parfaitement au caractère sauvagement bucolique de cette vallée. Et dès l’arrivée, c’est une parenthèse de bonheur qui s’offre à vous. On s’y sent bien ! Rien d’ostentatoire, pas de personnel guindé aux sourires figés. Du beau, du vrai, tout simplement !

En 2017, l’établissement a opéré quelques travaux d’embellissement et de décoration. Rafraichir, embellir, toujours en parfait cohérence avec son environnement, semble être le leimotiv. Une opération relooking réussie.

A la réception, on observe un plafond en bois en forme d’alvéole comme une ruche, des poutres de chêne, un ensemble de matériaux bruts qui subliment cet univers boisé.

Au restaurant, la rénovation est un bel exemple de modernité alliant matériaux bruts et nobles loin des clichés et codes des 5 étoiles classiques. Des tables de chênes massifs, des troncs de bouleaux pour séparer les espaces et d’autres éléments pour un confort et une atmosphère chaleureuse.

Effet WAOUH garanti où que l’on soit dans l’établissement.

L’établissement ne cesse de s’embellir. Spa, espaces extérieurs, salles de restaurant, suites et chambres, tout y passe. En perpétuelles améliorations sans jamais trahir l’âme et la philosophie du lieu. C’est peut-être aussi un peu ça la clé de la réussite ?!

Nous avons séjourné dans une des chambres mansardées « Les Forêts » au charme douillet. Ambiance cocooning avec une belle ouverture au-dessus du lit sur la forêt vosgienne.

Dès notre installation, nous avons profité d’une pause gourmande avant de nous prélasser dans l’espace piscine-spa. Impossible de vous décrire cette pause gourmande sans saliver ! Tout est local et fait maison.

Une incroyable démarche du local et du fait-maison, totalement aboutie et qui se joue dans les moindres détails. Pain, pâtisseries, pâtes à tartiner, mousse de fruits, j’en oublie tant la variété était dense. Une farandole de sucré-salé gargantuesque d’une qualité exceptionnelle. Il en sera de même pour le petit-déjeuner du lendemain.

Côté cuisine, quel art ! Du petit-déjeuner au diner en passant par le goûter, ce fut un festival de saveurs. La valorisation du terroir en mettant à l’honneur des petits artisans et producteurs locaux m’a régalé. Bravo chef !

Coté spa, nous avons profité de l’espace piscine très agréable mais n’avons malheureusement pas eu l’occasion de découvrir le tout nouveau Nature Spa de 2 500 m². Il a par ailleurs été récemment élu «Meilleur Spa de Campagne de France » lors des Gala Spa Awards 2018.

Si vous êtes de passage dans cette région et que vous ne pouvez-vous offrir le luxe d’une escapade, laissez-vous tenter par une parenthèse détente  à La Cheneaudière en vous offrant une journée spa et gourmande. Un moment délicieux !

Pas de doute, il faudra revenir pour apprécier tout ce qui fait le charme de la Cheneaudière et pour vivre pleinement cette philosophie d’accueil. Revenir au rythme des saisons. Découvrir de nouvelles saveurs. Se prélasser, jouir de ses extérieurs. Une trop courte escapade par une journée pluvieuse de Novembre.

 

PS : Pour ceux qui aimerait découvrir les trésors de l’Alsace,  je vous recommande le blog de deux copines en Alsace mon week-end en alsace, A la conquete de l’Est

 

Grand Hôtel Bella Tola : le goût de l’excellence

23 ans que Anne-Françoise et Claude Buchs sont l’âme du Bella Tola. Bella Tola, c’est le nom de ce sommet panoramique auquel s’accroche le petit village de Saint-Luc dans le Val d’Anniviers. C’est donc naturellement que cette emblématique montagne a donné son nom au tout premier hôtel du village Anniviard : Le Grand Hôtel Bella Tola de 1859 parmi les Swiss Historics Hôtels.

Dans mes «années hôtelières», je crois que j’aurai adoré travailler dans un tel établissement. Pourquoi n’y ai-je pas pensé ?

J’ai coutume à dire qu’il y a des maisons d’hôtes qui ressemblent (un peu trop) à des hôtels standardisés et à contrario des hôtels qui respirent l’esprit maisons d’hôtes. Le Bella Tola est de ceux où l’on ressent cet art de vivre dès les premiers instants.

Dès notre arrivée, le réceptionniste nous accueille au salon avec une tisane de thym et prends le temps de nous recevoir et nous expliquer l’hôtel, le village, l’environnement. Il nous accompagne jusqu’à notre chambre.

Le voyage dans le temps commence.

 

 

 

 

 

Ce sera la chambre 302, une des plus belles chambres de l’hôtel, une suite junior. Comment vous la décrire ? Tout est élégance et raffinement. Une élégance discrète, un raffinement sobre qui respire l’authentique. Cette authenticité vraie sans artifice, devenue si rare et tellement précieuse. Le luxe de cet hôtel 4 étoiles s’inscrit tout simplement dans sa sincérité.

Notre chambre ? elle est orientée plein sud face à la couronne impériale des 4000 mètres avec un double balcon pour embrasser ce panorama montagnard. Une atmosphère douillette avec des tissus montagne, des plaids, des peaux. L’empreinte olfactive est délicieuse. Un salon cosy de style british chic est attenant à la chambre. Un petit mot de bienvenue manuscrit nous est destiné. Quelques friandises, des chocolats. Le sens du service et de l’accueil. Ces petits détails qui sont bien plus que cela, le goût de l’hospitalité. La salle de bains au carrelage d’époque et équipée d’une baignoire sabot mêle tradition et modernité. Je m’installerais volontiers plusieurs nuits, 1 semaine. 1 mois dans cette suite.

Le détail poussé à son extrême : une paire de jumelles à disposition pour scruter les sommets environnants.

 

 

 

 

 

Le cachet intérieur de cette bâtisse séculaire a été conservé dans ses moindres détails. C’est un musée vivant. Je m’extasie devant chaque objet, traces du passé : la casquette du voiturier, de vieux livres, une machine à écrire et je m’imagine ces riches visiteurs britanniques en de pareils lieux dans les années 1900.

A cettw époque, pas de SPA. Juste le luxe de profiter des montagnes et de la salubrité du climat. Aujourd’hui, «L’eau des Cimes »  offre un SPA d’altitude de 200 m2. Une parenthèse détente dans un décor reposant. Un mélange harmonieux de bois et pierre. Des coussins, des peaux, des trophées de chasse, une cheminée, des lits de repos face aux cimes enneigées, un vieux mazot… une bulle de bien-être au cœur des montagnes. L’hôtel propose plusieurs formules pour les non-résidents de l’hôtel. Avis aux locaux, il serait dommage de ne pas profiter de cet espace. Nous,  on a adoré la chaleur et la quiétude de ces lieux.

Notre soirée a continué dans les salons pour un verre de bienvenue. Chaque dimanche, Anne-Francoise et Claude accueille leurs hôtes personnellement dans le salon et partage un apéritif tout en annonçant le programme de la semaine, la météo. Un moment privilégié ou la relation clientèle est resté le cœur de métier.

Au-delà de sa classification 4 étoiles et ses nombreuses récompenses, l’excellence de cet hôtel se traduit par cette passion de l’hospitalité, l’envie de faire plaisir !

Au-delà du soin apporté à chaque détail, du charme authentique de cette bâtisse historique, de ce goût inné pour la décoration d’intérieur, c’est avant tout un engagement de chaque instant. L’engagement d’un couple, Anne-Francoise et Claude qui transmettent beaucoup d’émotions dans ce lieu unique. Je vous invite à rejoindre les fans du Bella Tola sur facebook et vous comprendrez !

Nous avons ensuite dîné dans le restaurant de l’hôtel, un décor élégant pour un menu gourmand copieux et généreux. Aux beaux jours, manger en terrasse est un enchantement. Nous avions eu l’occasion de venir dîner un soir d’été et d’assister aux heures musicales de Tibor Vigor.

C’est d’ailleurs sur une note musicale que notre soirée s’est achevée avec le duo Olivier Mottet et Roche Colombe. Je me suis abandonnée au son de la harpe, du piano, de la guitare et des compositions originales de ce couple.

Au petit matin, après une douce nuit, il fallait se résigner. J’aurais tant aimé prolonger cette magie et regarder la neige tomber par la fenêtre de notre chambre, prendre le temps de goûter encore à cette atmosphère si paisible et asseoir dans le salon-bibliothèque. Retour sur l’autre vallée !

Après un petit-déjeuner riche et varié et un dernier passage au SPA, c’est à regret que nous quittons l’esprit Bella Tola. Je rêvais d’y séjourner et à présent, je rêve d’y retourner.

Prendre le temps de vivre ces moments d’excellence, hors du temps, des moments de bonheurs simples. Le bonheur est dans la sincérité et le Bella Tola en est la parfaite incarnation. On reviendra, c’est sûr !

 

Suisse : Le Palafitte, un hôtel sur l’eau

Palafitte, c’est le nom de ces constructions sur pilotis qui servaient d’habitation lacustre aux hommes préhistoriques. C’est aussi le nom d’un hôtel implanté sur les rives du Lac de Neuchâtel en Suisse.

Un hôtel pour une escapade lacustre. Unique et insolite !

Cet hôtel puise son histoire dans le cadre de l’exposition nationale Suisse en 2002. 40 pavillons d’exposition repensés en hôtel de luxe, design et contemporain.

Construit sur pilotis, le Palafitte offre un emplacement de rêve, les pieds dans l’eau. Chaque pavillon a été conçu avec une ouverture sur l’extérieur et les montagnes en toile de fonds. La magie opère immédiatement et le dépaysement est assuré.

Il y a deux sortes de pavillon : rivage ou lacustre avec son échelle qui relie au lac. Nous avions un pavillon rivage et n’avons pas été décu. Chaque pavillon est une suite… de 58 m2 avec une grande baie vitrée donnant sur une terrasse de 10 m2 aménagée et sa vue panoramique. Une parfaite harmonie dans des tons chaleureux  pour une décoration sobre et chic.

La salle de bain avec baignoire balnéo a des parois amovibles qui permettent une vue sur le lac depuis son bain. Exceptionnel.

Pas besoin de spa, ni de piscine, juste le lac au pied de son lit pour une baignade matinale et des paddles pour découvrir les rives neuchâteloises.

Un sentier au bord du lac pour se balader sur les rives jusqu’au petit port de Hauterive, à pied ou en vélo (à disposition)

Un apéritif en terrasse aux dernières lueurs du jour au son du clapotis.

Un repas gourmand à la table du Palafitte

Un lever de lune magistral avec son reflet dans les eaux, une douce nuit au son du clapotis, la brume matinale du lac et le ballet des bateaux, le panorama sur la chaine des alpes bernoises. Une petit-déjeuner royal.

Plénitude ! Un bonheur à savourer à deux.

Site web : Hôtel Palafitte